Les canons

On pourrait penser par exemple que des canons damas signent une fabrication ancienne. Mais ce n’est pas une règle absolue. Les artisans liégeois ont produit des canons en damas jusqu’au début des années 1930. D’autre part, des canons en faux damas pourraient tromper un public non averti.
Et quand un canon en vrai damas est rebronzé, le grain du damas peut disparaitre sous la couleur foncée.

La longueur des canons n’apporte pas d’élément probant à leur identification quant au chambrage, il est développé dans la partie calibre. Il en va de même pour la présence de chokes à l’extrémité des canons puisque Greener a commencé à diffuser ce dispositif de canons retreints à partir de 1870.
Pour la période allant de 1893 à 1900, la longueur de référence donnée par les fabricants est :
 Calibres 28, 24, 20 : 68 à 73 centimètres ;
 Calibres 16, 14, 12 : 65 à 75 centimètres ;
 Calibre 10 : 70 à 80 centimètres.

Enfin, restent les poinçons d’épreuves. On les trouve généralement sous les canons et ils présentent une foule d’informations pour qui sait les interpréter.

Le vrais et le faux damas
 Le vrais damas est composé de la torsion de baguettes de métal qui sont soudées par martelage. Voir explication.
 Le faux damas est dessiné avec un pinceau et un corps gras. Après un passage à l’acide le dessin était révélé et parfois recouvert d’une feuille de décalcomanie.
Le faux damas est superficiel et le véritable damas est composé de fibres de métal, la différence se distingue à la loupe.

Rel. JJB 03/09/23