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Les armes de la guerre de Sécession ; Le Sud par Didier Bianchi

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dimanche 1er décembre 2024

Cet ouvrage nous offre un aperçu détaillé de l’arsenal des Confédérés pendant la guerre de Sécession. Les armées du Sud, confrontées à un blocus naval strict et à une industrie moins développée que celle du Nord, durent faire preuve d’ingéniosité pour équiper leurs troupes.

La production d’armes dans les États confédérés pendant la guerre de Sécession était un défi majeur. Le blocus naval imposé par l’Union avait considérablement limité l’accès aux matières premières et aux équipements nécessaires à la fabrication d’armes à feu. Néanmoins, les armuriers sudistes firent preuve d’une grande ingéniosité pour répondre aux besoins de leurs armées.

Malgré les difficultés, ils réussirent à produire des fusils, mais aussi des revolvers, souvent en petites séries et de manière artisanale. Ces armes étaient généralement des copies de modèles américains, adaptés aux moyens locaux. On trouvait ainsi des répliques de Colt, de Remington, ou encore des modèles originaux conçus par des armuriers sudistes.

Les revolvers produits dans le Sud étaient principalement utilisés par les officiers, les éclaireurs et les cavaliers. Ces armes étaient appréciées pour leur puissance de feu et leur maniabilité, mais leur fiabilité était souvent inférieure à celle des modèles produits dans le Nord.

Un des revolvers les plus célèbres utilisés par les Confédérés était le revolver Le Mat. Ce revolver original, conçu par Jean Alexandre François Le Mat, avait la particularité de posséder un canon secondaire pour tirer des billes de plomb comme un fusil de chasse. Il était particulièrement apprécié par les officiers de cavalerie.

La production d’armes par les États confédérés a été marquée par l’improvisation et les difficultés liées au blocus. Les modèles fabriqués localement étaient souvent de qualité inférieure à celles produites dans le Nord, mais elles ont néanmoins joué un rôle important dans les armées confédérées.

Un excellent ouvrage, bien documenté qui aurait mérité des illustrations plus flatteuses.


206 pages _ format 20 x 23


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