Fédération des Unions et Sociétés de Tir d’Afrique du Nord (FUSTAN).

Création de la F.U.S.T.A.N le 18 décembre 1937 au Congrès d’Alger, premiers championnats de l’Afrique du Nord en 1938 à Massicault en Tunisie.

Au cours d’un Congrès tenu à Alger, sous l’égide de M. le Général François - la F.U.S.T.A.N. a été amenée à envisager une organisation nouvelle du Tir Sportif et a tenté d’en élargir les bases.
Ayant adopté une "note sur le Tir Sportif" dans laquelle se trouvent analysées les caractéristiques propres à ce sport, le Congrès d’Alger a désigné Georges Roche comme Délégué Général et l’a chargé de se rendre à Vichy en vue de faire adopter le projet établi.

Après de nombreuses démarches et une étude approfondie de la question, M. Borotra, Commissaire Général à l’Éducation Générale et aux Sports a chargé M. Roche de mettre sur pied l’organisation nord-africaine du Tir Sportif.
Cette organisation est placée sous la haute direction de M. le Général François, président de la Fédération des Unions des Sociétés de Tir de l’Afrique du Nord et Président Général de la Légion Française des Combattants de l’Afrique du Nord.

Carabine La Française, dite modèle 1921, c’est la carabine Lebel scolaire du XIX^ème siècle.

les lignes essentielles du dispositif nord-africain sont les suivantes :

 Administration : Confiée à la Fédération des Unions des Sociétés de Tir d’Afrique du Nord, et aux Unions Régionales d’Algérie, du Maroc et de Tunisie dans le cadre de la charte sportive.

La carabine La Française était presque le modèle officiel de la FUSTAN.

 Enseignement : Création d’une École Nord-Africaine de Tir Sportif chargée :

• de former des moniteurs de tir spécialisés ;
• de former des moniteurs bénévoles :
• d’enseigner le Tir Sportif aux moniteurs d’Éducation Physique ;
• de former et d’entraîner des tireurs d’élite.

 Armement : Dotation spéciale d’un armement (armes et munitions de qualité) indispensable à la pratique du tir en Afrique du Nord.

 Equipement : Question faisant l’objet d’un projet correspondant aux besoins de chaque pays : Algérie, Tunisie, Maroc.

Il y a eu ces carabines populaire en calibre 22 mais également une petite série fabriquée par la MAS après guerre de 200 Mas 36 en calibre 5,5. Il s’agissait d’une arme à un coup dotée d’un canon lourd avec tube lesté pour servir de contre-poids.
Ce sont des pièces détachées d’une pré série fabriquée par la section d’essai de la Mas en vu de l’adoption d’un fusil d’entrainement en calibre .22.