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L’Ukraine met le feu aux poudres

mercredi 1er mars 2023

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Les poudreries françaises procèdent d’une longue tradition de fabrication de la poudre, l’un des composants, le charbon de bois, ayant donné aussi comme synonyme « Charbonnerie ».

Evidemment situées hors des villes, au bord de l’eau pour abriter les moulins à eau qui broyaient les matériaux en poudre et aussi pour maîtriser les incendies, elles couvraient de grandes superficies pour bien séparer les différentes unités de fabrication.
A leur apogée, on pouvait dénombrer 12 poudreries nationales en 1915.
Sous l’influence de réglementations de plus en plus restrictives et de contraintes économiques, elles ont progressivement disparu, les deux dernières à St Chamas et Miramas ayant fermé leurs portes en 1974.

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Cette industrie générait de nombreux emplois.
Les poudreries privées ont connu progressivement leur lot de déboires :

Mais, le conflit en Ukraine avec l’assistance de La France et aussi de l’Europe qui a vidé les stocks, a précipité une réflexion en cours depuis le Covid, relocaliser précisément à Bergerac la production de poudre propulsive pour les obus.
Dans ce contexte d’« économie de guerre », la filière « souveraine » sera soutenue par l’export avec des commandes fermes jusqu’en 2027.
Côté français,l’armée de Terre a notifié une commande de 70 000 charges modulaires d’artillerie pour un emloi sur le système CAESAr à Nexter, qui seront fabriquées sur le site d’Eurenco à Bergerac


Voir en ligne : Voir le lien sur ENDERI qui, dès 2019 exposent le problème de la poudre.