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Quand policiers ou journalistes racontent des bêtises !

mardi 1er juin 2021

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- Daniel Cerdan, ancien commandant du GIGN affirme sur BFM qu’une munition de 22LR est dangereuse à 1 500 km. Cette déclaration a beaucoup fait parler d’elle parmi les amateurs d’armes, déclenchant traits d’humour et indignation. En effet, même s’il s’agit probablement d’un simple lapsus, peut être à cause du stress de l’interview (il est en effet indiqué « dangereux jusqu’à 1 500 m » sur certaines boites de .22LR), ce que cette affirmation véhicule aux yeux du grand public est bien plus grave et d’une toute autre portée. Un non connaisseur comprendra très certainement par cette affirmation que cette munition peut tuer efficacement jusqu’à de telles distances, renforçant ainsi leur sentiment de peur démesurée envers les détenteurs d’armes, même légaux. Imaginez donc ce que ces mêmes personnes pensent des armes à « profil militaire » (qui sont parfois de simples .22LR ou armes à air comprimé !) et autres « gros calibres de tireur d’élite américain » ! Une telle portée utile est bien entendu impossible pour un calibre si petit, il faudrait tirer en cloche pour arriver à 1 500m avec une telle munition, donc la visée serait impossible et, arrivé à cette distance, le projectile aurait perdu quasiment toute sa puissance.

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- Mathieu Vallet, commissaire de police, secrétaire national adjoint du Syndicat indépendant des commissaires, déclaré sur Cnews le 30 mai 2021 dans l’émission Midi News  : « Facilitation de détention d’armes…. Entre 200 et 400 €, on peut acheter une arme neutralisée qui, par des modifications sur le canon permet de l’utiliser. »
En fait nous savons qu’il est impossible de remettre en état une arme neutralisée [1]
Nous avons donc protesté par mail contre ces informations erronées.

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- Le journalise Christophe Barbier sombre dans l’amalgame contre les amateurs d’armes. Il dit notamment qu’ils sont « atteints d’une maladie » et qu’il faut « l’éradiquer en durcissant la législation » car « il est si facile d’avoir une machine à tuer. » L’article de Contrepoints.
Rel. L- 03/06/21


[1.
- Si l’arme a été neutralisées de façon artisanale, c’est possible de la faire tirer de nouveau mais l’arme ainsi neutralisée reste dans sa catégorie d’origine, donc si c’est une arme interdite, elle reste interdite. Voir article. C’est par ailleurs dangereux de procéder à cette transformation, voir article.
- Si l’arme a été neutralisée par le banc d’Épreuve de St Etienne, il est absolument impossible de la remettre en état, sauf à la re-fabriquer.
- Si l’arme a été neutralisée après le 8 avril 2016, elle est devenue un bloc de ferraille qui n’a aucune cinématiue mécanique et qui est indémontable. voir article.