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Sylvain SCHMITT
Sylvain SCHMITT
Né en 1990, je travaille aujourd’hui comme consultant informatique, avec un cœur de métier orienté vers le monde du développement et de la qualité logicielle dans le domaine industriel. J’ai aussi pu travailler la 3D sur des visites virtuelles de centrales hydro-électriques, ainsi que la création d’images de synthèse. Mes études universitaires étaient très liées à la communication, au développement web et au multimédia. J’ai aussi étudié la musique au conservatoire, et comme je suis très curieux je me suis très intéressé à l’histoire, l’architecture, l’écriture, l’art et d’autres sujets.
Un ami m’a dit un jour qu’il y avait être bougé par le monde et bouger le monde ; Si la réalité se trouve dans l’entre deux, j’ai commencé à aider à faire bouger les choses.
Mon rapport avec le monde des armes
Aujourd’hui je suis chasseur et très intéressé par ce qui touche à la chasse (nature, histoire, tradition, art culinaire, …), et occasionnellement je côtoie le ball-trap et les clubs de la FFTir. Je m’intéresse à l’histoire des armes (dans son ensemble et pas seulement à feu), tant de l’évolution technique et historique qu’aux techniques de forge et d’artisanat. La première arme que j’ai acheté, avec mon premier salaire, était un sabre d’adjudant d’infanterie 1855 que je garde encore. J’apprécie aussi au niveau des armes d’exception leur beauté et le savoir-faire artisanal qui permet de les réaliser, d’une certaine manière elles sont le produit d’un mélange entre les notions d’œuvres d’art et d’objet utile.
J’ai aussi eu la chance d’essayer le tir étant petit, et j’ai toujours associé l’arme avec son caractère ludique et sportif, en intégrant évidement tout le sérieux et la rigueur nécessaire vu la dangerosité inhérente à une inattention. Ce n’est que bien plus tard que j’ai pu comprendre que certains associent automatiquement le mot arme avec « faire du mal » ; et à moi de présenter d’autres éléments pour donner une autre vision (qu’il y a tout un pan lié au jeu d’adresse au même titre que le tir à l’arc, le côté artistique, l’artisanat, etc.), et finalement constater que le problème vient de l’intention de faire du mal et non pas de l’objet lui-même qui peut être substitué par un objet du quotidien (comme un camion…).
Mon ressenti sur l’évolution de la loi et rejoindre l’UFA
J’ai pu observer au cours du temps ce qui m’a semblé une forme de sur-législation qui pénalise énormément les personnes faisant preuve de civisme et de responsabilité, soit presque l’entièreté d’entre nous. J’ai l’impression que ces textes de lois de plus en plus dur sur les détenteurs d’armes sont une forme de rustine pour colmater une incapacité politique à traiter un problème de fond sur la société française. Ce serait à nous, personnes faisant preuve de civisme et de responsabilité, d’être sinon criminalisé du moins stigmatisé et de souffrir de lois quand cela ne règle pas les problèmes de fond et que les criminels, de toute façon, ne les respecteraient pas ? J’avais vraiment le sentiment que les législations se trompaient de cible.
C’est à ce moment-là que j’ai commencé à chercher les associations de défense des tireurs. Car bien qu’il me semble que le problème de fond soit lié à la société et donc la politique, il m’a semblé qu’agir par pédagogie au niveau de la société aurait un impact de fond et plus long terme que de batailler dans un parti politique. Dans le même temps, l’UFA recherchait de l’aide sur des traductions anglais-français ; C’est ainsi que j’ai décidé de rejoindre l’UFA pour aider dans mes moyens sur les sujets à venir.