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Article paru dans la Gazette des armes n° 490 d’octobre 2016

BAVURES

dimanche 13 novembre 2016, par Jean-Jacques Buigné, président de la FPVA

Cachez ces armes…
Alors qu’une série de reconstitutions devait se dérouler dans le Nord à l’occasion des fêtes du patrimoine, la sous-préfecture d’Avesnes-sur-Helpe a interdit la présence d’armes factices et la simulation de combat.

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L’association Great Maroilles commémoration (G.M.C.) a transporté sa reconstitution en Belgique.

Chaque village du secteur devait accueillir un camp Français ou Allemand.
Du coup, les manifestations ont été transportées à quelques kilomètre de là, en Belgique, où les autorités ne voient pas d’inconvénient à la présentation d’armes factices.

Réseaux sociaux et Airsoft
Au petit matin, un collectionneur ouvre sa porte à une connaissance de la police et se retrouve plaqué au mur : « on vient vérifier si vos armes sont vrais ou fausses ! » toutes ces armes se sont retrouvées au Commissariat soit disant pour destruction. la raison : l’état d’urgence ! Mais cette disposition ne permet pas la destruction d’armes Classées en D2.
L’origine de cette bavure est toute simple : « un ami » avait cru intelligent de publier Sur les réseaux sociaux une photo de ce collectionneur avec une arme entre les Mains.

Dénoncé par sa femme !
En pleine nuit un tireur, détenteur d’autorisations et d’armes déclarées, est réveillé, Plaqué contre le sol et menotté. Madame, avec laquelle il est en instance de divorce, L’a dénoncé comme quoi il allait se suicider et qu’en raison de la détention d’armes ; De son époux, elle avait peur pour elle et leur fille.
Vous imaginez la suite : saisie administrative de tout ce qui concerne les armes, y Compris les accessoires non classés. Comme le prévoit la réglementation [1], le tireur demande la restitution au bout d’un an en joignant le certificat médical d’un médecin psychiatre. Suite au refus de la préfecture, il porte l’affaire devant le Tribunal administratif puis il fait appel. Rien n’y a fait, ses armes seront détruites. Avant de divorcer, les tireurs devraient réfléchir à deux fois…

 

[1Art R312-69 du Code de la Sécurité Intérieure

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