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L’Astra 400

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Du Campo-Giro à l’Astra 400

dimanche 5 septembre 2021, par lionrobe

En 1914, afin de désigner ses propres modèles, la manufacture dépose la marque commerciale « Astra ». A compter du 25 novembre 1914, les différents modèles commencent à être distingués par des numéros multiples de 100 (le Victoria en 6,35 mm devient ainsi l’Astra 1911, une nouvelle copie du Browning 1906 devient pour sa part l’Astra 200…),
L’armistice nécessite alors la conception d’un nouveau produit, ce sera un successeur au Campo-Giro légèrement vieillissant (qui demandait 3 mains pour le démontage…) et menacé par l’apparition de l’excellent « Star », copie du colt 1911 en 9 para du concurrent Bonifacio Echevarria.
Le Campo-Giro sera toutefois encore en usage dans les deux camps de la guerre civile espagnole.

Cet article fait partie d’une suite de 3 articles.
- Le Campo-Giro ; premier pistolet automatique réglementaire de l’armée espagnole
- L’Astra 400 : vous êtes sur cet article
- Le JO-LO-AR : un mécanisme étonnant « le pistolet des manchots », production essentiellement civile.

Les droits et patentes sur son pistolet sont abandonnés par le Comte juste avant sa mort le 22 mai 1916, après un accident équestre, au profit de Don Juan Esperanza, et on peut ainsi appeler le Campo-Giro le « grand-père de tous les Astra (F.Marchetti) ».

Le « fils » sera l’Astra 400, arme de légende qui sera exportée en Amérique du sud, en Allemagne, en France, après modification dès 1920 pour simplifier la construction (chien interne) et le démontage (similaire à celui du Browning 1910).
Les deux armes sont indissolublement liées :

L’Astra 400

L’Astra 400 est donc retenu comme modèle officiel de l’armée espagnole en août 1921 en tant que Pistola de 9mm Modelo 1921, à l’issue d’une série de tests d’endurance probants avec notamment le tir d’un millier de cartouches sur et sous-chargées. (l’arme sera plus tard décrite par la Wehrmacht comme « solide comme un tank »).

Les caractéristiques de l’Astra 400 sont notamment la simplification considérable du mécanisme par rapport au Campo-Giro : pas de système de retour à l’ouverture de la culasse, « l’inertie de la lourde glissière et la force du ressort récupérateur logé autour du canon, suffisant pourtant à assurer un parfait fonctionnement de l’arme » (Luc Guillou). Gage de ses qualités, il restera en service dans certaines unités militaires et dans les forces de police jusque dans les années 60, après la fin de sa fabrication en 1946.

A partir de 1921, le destin de la firme est étroitement lié aux événements intérieurs et extérieurs, et certaines dates vont rythmer son évolution :

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Ainsi, l’Astra 400 sera décliné selon 4 productions différentes, liées aux bouleversements de la guerre civile, chaque type pouvant être identifié par différents éléments distinctifs et marquages, regroupés sur le dessus de la culasse, deux de ces productions seront réalisées par la firme Esperanza Y Unceta, les deux autres en territoire républicain après la chute de la firme aux mains des troupes rebelles en 1937 :

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La suite de cet article contient :

  • Les contrats de la firme Esperenza Y Unceta
  • Les contrats du gouvernement républicain en zone loyaliste
  • Les autres contrats
 

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