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Histoire

Les bataillons scolaires : un élan national

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lundi 6 août 2018, par lionrobe

Le 10 mai 1871, la paix est conclue par le traité de Francfort. Elle matérialise l’abandon de presque tout le matériel de guerre, de la subordination des intérêts de notre commerce à ceux du commerce allemand, du règlement d’une indemnité ruineuse de 5 milliards et surtout de la cession de l’Alsace-Lorraine (sauf Belfort).

Une collaboration pour “l’enseignement du soldat” dans les lycées et collèges entre les instructeurs et les armées est reprise dès le lendemain de la défaite.

|Cet article fait partie d’une suite de trois articles :
- un élan national, vous êtes sur cet article,
- les jours de gloire, l’activité des bataillons scolaires va imprégner le quotidien de la population,
- une désaffection progressive. l’évolution des mentalités et la réticence des corps constitués auront raison des bataillons scolaires.

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Les Républicains se rangent à l’idée que « le rôle du maître est d’initier le jeune enfant au devoir militaire et au respect de la patrie » , car la défaite est imputée à une éducation scolaire inférieure au plan du patriotisme.

Le livre de poche du soldat rappelle que le service militaire doit être accompli avec « résolution, entrain, bravoure, dévouement, abnégation, discipline et patriotisme ».

La loi du 20 janvier 1880 impose les exercices physiques dans les lycées à seule fin de former des citoyens robustes. Or, les exercices militaires y tenaient déjà lieu d’éducation physique dès 1802. Paris formalise la première l’instruction militaire sur le modèle suisse, mais hors d’un cadre légal.

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Bien d’autres écoles communales de communes rurales vont suivre.

La loi du 28 mars 1882 rend obligatoires l’enseignement et la pratique de la gymnastique et des exercices militaires dans les écoles primaires publiques de garçons (6 à 13 ans). Ceci nécessitera la formation de normaliens jusqu’alors dispensés sous condition du service national, mais parfois le renfort de soldats comme moniteurs de gymnastique.

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