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Le 11 novembre 1918, les canons se taisent...

dimanche 12 novembre 2017, par Erwan

Le 11 novembre 1918, les canons se taisent à 11 heures du matin : la Grande Guerre vient de prendre fin. Lorsque la nouvelle de l’armistice est connue du pays, les habitants descendent dans les rues s’embrassent, se congratulent et forment d’immenses farandoles, alors que les maisons sont pavoisées de drapeaux tricolores et d’autres aux couleurs de nos alliés.

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Le soldat Augustin Trébuchon, mobilisé dès la déclaration de guerre de 1914, fut très certainement le dernier soldat français tué au cours de la Grande Guerre. A 10 heures 55, alors qu’il portait un message à son capitaine, il reçut une balle dans le front, cinq minutes savant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Le 11 Novembre 2017, en dehors des manifestations officielles (ô combien justifiées !), les couleurs nationales sont arborées aux fronton des édifices publics mais pour la majorité de nos concitoyens, ce jour reste avant tout un jour férié consacré au repos et à la distraction.

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Le 11 novembre 1918 Place de l’Opéra à Paris

C’est un peu décevant mais ce n’est cependant pas scandaleux : pour les jeunes générations, la Grande Guerre appartient à l’histoire et paraît déjà bien lointaine. Les derniers anciens combattants nous on quitté depuis déjà quelques années et seuls quelques témoignages filmés parviennent à nous les rendre plus proches.

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Le 11 novembre 2017 dans le Morbihan : dans ce pays breton, dont la population a connu d’énormes pertes en 1914-1918, le souvenir de ce sacrifice reste encore vif dans certaines familles, comme en témoignent les drapeaux alliés fleurissant aux fenêtres.

Dans quelques familles, le souvenir de ce grand cataclysme n’est pas encore éteint et les drapeaux tricolores dont on croyait qu’on ne les verrait plus flotter sur les maisons françaises qu’à l’occasion d’un match de football (quelle dérision !), sont réapparus aux fenêtres à l’occasion de ce 99ème anniversaire de l’armistice de 1918.

Souhaitons que l’année prochaine, à l’occasion du centenaire de la ffin de la Première Guerre Mondiale, un grand mouvement national soit lancé par les associations qui défendent le « devoir de mémoire », afin que beaucoup d’habitations soient pavoisées et montrent que les descendants des Poilus n’ont pas oublié leur sacrifice.


Le dernier ancien combattant français de la Grande Guerre était Lazare Ponticelli.

Né en Italie, immigré en France à l’âge de 6 ans, dès la déclaration de guerre de 1914, Lazare Ponticelli s’engagea dans la Légion Étrangère, à l’âge de 17 ans afin de combattre pour la France.
Lors de l’entrée en guerre de l’Italie en 1915, il fut contrait de servir d’ans l’armée italienne.
Après avoir servi à Verdun sous l’uniforme français, il participa aux plus durs combats des Alpes sous l’uniforme italien et fut gravement blessé au visage.

Après la guerre, il fonda avec ses deux frères une entreprise de maintenance industrielle, qui acquit une renommée internationale. Il obtint la nationalité française en 1939. Lazare Ponticelli, décédé en Mars 2008 a illustré au plus haut niveau la maxime de Jean Borelli : « (…) cet étranger devenu fils de France, non par le sang reçu mais par le sang versé » !
 

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