Voir également Galathite.
Le nom « Bakélite » lui a été attribué en hommage à son inventeur : le chimiste américano-belge Léo Baekelanden, qui a développé ce produit entre1907 et 1909 . Le nom Bakélite est une appellation déposée. Il faut donc l’écrire avec une majuscule.

D’abord utilisée en électricité du fait de ses propriétés isolantes, la Bakélite a servi à réaliser divers objets moulés : boîtiers de téléphones, de pendules, d’appareils photo, de postes de radio, poignées de fer à repasser, de couverts ou de cocotte, interrupteurs etc.

A l’origine, le produit était de couleur brun-noir, ce qui le fait souvent confondre avec l’ébonite, qui est une matière plastique naturelle sur la quelle nous reviendrons ultérieurement. Par la suite, les chimistes parvinrent à faire bénéficier la Bakélite de colorations variées à visée décorative et elle fut produite dans des tons plus vifs (vert, rouge etc).

Ces Bakélites de couleur furent particulièrement appréciées par les industriels des années trente, car elle permettaient le moulage d’objets de genre « Modern Style », en vogue à l’époque.

La Bakélite a commencé à être couramment utilisée en armurerie depuis la seconde guerre mondiale pour remplacer les parties en bois de certaines armes mais aussi pour réaliser diverses pièces par moulage (boîtiers-chargeurs, fûts, fourreaux de baïonnettes etc..).
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