Christophe BINET

Ces évolutions ont été tantôt positives (abandon de la notion d’armes de guerre, obtention de la reconnaissance de la date de 1900 comme critère de définition des antiquités), mais aussi et souvent négatives.
Mais aujourd’hui, je ressens fortement cette atmosphère permanente de suspicion ; avant le collectionneur et tireur craignait le cambrioleur, maintenant il craint le gendarme ou douanier.

Cette tendance me consterne, et il me semble évident qu’il est nécessaire de faire entendre nos voix de manière plus active et plus fédérative, si l’on veut continuer à exister en tant que tireur, collectionneur ou reconstitueur.
Pour ce faire, pour moi, l’UFA est aujourd’hui le seul porte-parole crédible et efficace, autant que faire ce peut. Je me reconnais dans ses valeurs, et souhaite œuvrer de manière plus concrète en la matière.

Actuellement ma qualité de responsable d’un bureau d’études en environnement, me laisse peu de disponibilité, mais j’ai l’espoir que cette situation évolue rapidement et favorablement.
De part mon métier, je suis quotidiennement confronté à l’administration, certes environnementale, mais l’administration reste l’administration, et j’ai donc une expérience certaine dans le domaine des contacts, interprétations, discussion et connaissance de leur façon de penser. De plus, différentes expérience en tant qu’élus, responsable d’association, et enseignant universitaire, me semblent également utile.

Par ailleurs, je pense disposer d’une bonne connaissance dans le domaine des armes réglementaires françaises, ce qui me permets de rédiger de temps en tant un article pour la gazette des armes.
Je suis également délégué de la Somme pour la carte de collectionneur.

Je vais - pouvoir apporter ma contribution, à la fois comme administrateur, mais aussi en ce qui concerne les contacts avec les autorités administratives (constitution de dossiers, application de la réglementation, négociation...).

Contacter Christophe Binet par mail. - Egalement délégué régional des Hauts de France.