En application de la jurisprudence Cohn-Bendit (CE, ass., 22 déc. 1978, Min. int. c/ Cohn-Bendit : Rec. CE 1978, p. 524), il était considéré, jusqu’à présent, qu’une personne ne pouvait, à l’appui d’un recours contre une décision administrative individuelle, invoquer directement une disposition d’une directive, même si l’État avait été défaillant dans son obligation de transposition.
La directive était en effet considérée comme n’ayant pas d’effet direct sur la situation d’une personne individuelle, puisqu’elle posait des obligations s’appliquant aux seuls États.
Source
CE, ass., 30 oct. 2009, n° 298348, Mme Perreux (Sera publié au Lebon)
CE, 30 oct. 2009, communiqué