Certains souhaiteraient s’en prendre directement à la FFTir et se porter partie civile pour une atteinte grave à leur sécurité, puisque ce piratage de données pourrait les exposer à des risques de vols. D’autres nous demandent de porter cette plainte.
L’UFA, pleinement consciente de la gravité de la situation pour les tireurs sportifs, n’a pas la possibilité d’agir directement ; elle ne peut que prendre acte de cette situation regrettable qui nécessitera des investigations de la part des services compétents pour déterminer les risques liés aux fuites de données.
Sur le plan strictement juridique, un arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne a rappelé que pour obtenir réparation, en cas de fuite de données ou de violation du RGPD, la personne concernée doit justifier du préjudice subi. Ce préjudice doit être la conséquence de la fuite de données. On ne peut donc pas légalement engager d’action préventive sur l’unique supposition que des données pourraient être utilisées à des fins délictuelles.
L’UFA a contacté la FFTir qui nous a indiqué tout mettre en œuvre pour renforcer rapidement la sécurité des données.
Nous espérons que les services de l’État prennent la mesure de la gravité de cette situation qui touche de nombreuses fédérations sportives. Souhaitons comme c’est souvent le cas que ces cyber-criminels soient plus à la recherche d’adresses mail pour faire de l’hameçonnage, que de moyens détournés pour se procurer des armes.
Notons que la FFTir a mis à jour une communication sur son site, avec les conduites à tenir et plus de détails sur l’incident. Nous vous invitons à la consulter régulièrement puisqu’une enquête est en cours à ce sujet.
|
