Le déclenchement de l’opération Barbarossa, le 22 juin 1941 et l’attaque de l’URSS par l’armée allemande entrainent une croisade anticommuniste sans précédent qui divise encore davantage le pays. Les membres de plusieurs partis collaborationnistes mettent alors leurs idées au bout de leurs fusils et rejoignent la Wehrmacht, la Milice française ou la Waffen SS pendant que d’autres basculent dans la clandestinité. Tous cherchent à s’armer. Des armes il y en a : le pays en regorge, qu’il s’agisse d’armes de chasse, de tir ou de défense. Éparpillées sur tout le territoire métropolitain, elles font l’objet de toutes les convoitises.
L’occupant cherche à les collecter pour en avoir le contrôle, les forces de l’ordre, à la solde de Vichy, en veulent pour assurer leur sécurité et les résistants récupèrent tout ce qu’ils trouvent dans l’attente des parachutages organisés par les Alliés.
Cet ouvrage entre en résonnance avec le livre de Stephen P. Halbrook. Il aborde un aspect différent, de cette guerre de l’ombre où les hommes et les armes constituent l’élément central d’un conflit qui ne peut se terminer que la victoire totale d’un des deux adversaires.
Les auteurs présentent au fil des pages toutes les armes qui ont servi lors de ces années sombres, qu’il s’agisse de celles des forces de l’ordre, fidèles au régime de Vichy, de celles des Français servant sous uniforme allemand ou des armes de ces hommes et de ces femmes qui se sont levés pour lutter contre l’occupant.
Format A4, 96 pages couleurs, Hors série n° 30 de la Gazette des armes