A la sortie du concert, toutes les identités des spectateurs sont relevées par des gendarmes arrivés en grand nombre. 4 ans plus tard, au moment de ses renouvellement d’armes de catégorie B, l’évènement est ressorti : la préfecture a prononcé un dessaisissement pour un an avec inscription au FINIADA au motif de son appartenance à la mouvance skinheads, ce qui était totalement faux. A l’issue de cette année de descente aux enfers, après avoir fourni un certificat psychiatrique et une enquête favorable de la gendarmerie et un recours par avocatI [1], la préfecture est revenue sur son arrêté de dessaisissement.
Pour récupérer ses armes, le tireur doit à nouveau déclarer les catégories C et constituer un nouveau dossier de demande d’autorisation pour ses catégories B. Après avoir accepté sa ré-adhésion, son ancien club de tir tatillon, impose les contraintes destinées aux nouveaux tireurs avec une formation sur 12 séances.
Entre-temps, il avait introduit une instance au Tribunal Administratif qui s’est désisté à la suite du nouvel arrêté lui rendant ses armes. Ainsi, il ne peut même plus demander à l’État une indemnité pour ses frais d’avocat.
Moralité : si vous êtes tireur, sélectionnez vos concerts de musique, sinon vos activités sportives en seront gâchées et vos finances dévastées.
Cette mésaventure est emblématique de l’érosion des libertés publiques dans notre pays dans lequel, sous prétexte de sécurité, les autorités adoptent de plus en plus le comportement de « Big Brother » .
Rel. L- 27/11/21