La culture des armes en France remonte loin dans le temps, mais elle s’est particulièrement développée au début du XXe siècle, pour rebondir de façon importante à la fin de la seconde guerre mondiale.

Les « hoplophobe » de service
Les choses ont beaucoup changé depuis. Les réglementations nationale et supranationale sont passées par là, les lobbies anti-armes se sont développés et les faits divers sanglants qui ont fait la une de la presse ces dernières années ont porté de rudes coups à l’image des chasseurs, des tireurs et des collectionneurs, victimes de l’incurie et du manque de culture de journaleux en mal de copie.
Les politiques enfin, de gauche et de droite, sans oublier les verts, tentent depuis des années de revisiter l’histoire et de trouver dans la passion qui nous anime le terreau où soi-disant fleuriraient tous les excès de notre société.
La crise sanitaire a prouvé récemment qu’un Etat qui ne sait pas prévoir le pire peut se trouver démuni face à un évènement majeur. Qu’arriverait-il si l’on allait vers un désarmement général de la population ? Et bien tout d’abord, une partie des armes disparaîtrait comme ça été le cas en 1940, pour passer dans la clandestinité. Ensuite le pays verrait flamber la criminalité car dans un pays qui désarme ses honnêtes citoyens, seuls les voyous sont armés. Enfin, l’écologie toute entière serait bouleversée par la flambée démographique du grand gibier.
Régulation indispensable
A l’heure actuelle, malgré de très nombreux prélèvements en période de chasse, sur les vingt-cinq dernières années, la population des sangliers a été multipliée par six, celle des cerfs par cinq et celle des daims presque par huit [1].
On peut facilement imaginer à quoi ressemblerait le territoire national dans une France privée de chasseurs.
Les tireurs sportifs, dépossédés de leurs armes et spoliés, perdraient non seulement les fortes sommes investies dans leur sport de loisir, mais aussi toute confiance dans les gouvernants qui en assumeraient la responsabilité.

Un peuple qui oublie son passé n’a pas d’avenir [2]
La destruction d’armes anciennes, témoins de l’histoire de notre nation, serait une catastrophe patrimoniale. Elle creuserait un gouffre sans fond dans « l’histoire vivante » que les générations à venir ne pourraient jamais combler.
Alors à ceux qui parlent déjà pour les armes de tir, de chasse et de collection, d’obsolescence culturelle programmée, rappelons qu’étendre un voile pudique, teinté d’hypocrisie sur une pratique culturelle quelle qu’elle soit, n’a jamais réglé les problèmes de fond.
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Voir aussi :
– Article du Parisien 1er mai : Les chasseurs s’affichent au travers d’un spot TV.
– Lettre d’information de l’UFA contre les discriminations.
– Collectionneur ou bouc émissaire ? - Saisie d’un arsenal chez un collectionneur. - Bavure : le calvaire d’un collectionneur
|Rel. L- 02/05/21