Fidèle à notre rigueur, nous avons vérifié auprès de la mairie de Palavas et à la préfecture de Montpellier.
Ainsi, nous apprenons que la préfecture n’a jamais reçu de demande d’autorisation que les organisateurs disent pourtant avoir envoyée. Malgré cela, avec l’avis favorable du maire de Palavas, elle a bien envoyé l’arrêté d’autorisation in extrémis à 18 heures 15 le vendredi, mais apparemment, ni la mairie ni l’organisateur ne l’ont reçue. Et nous avons constaté que la préfecture était la première étonnée que la bourse ait été annulée, n’en comprenant pas les raisons.
Bref, tout cela sent à plein nez un manque de communication, un simple coup de fil à la préfecture aurait suffit pour avoir la bonne info. Le drame est que des exposants non prévenus ont traversé la France pour trouver porte close et être averti de l’annulation par l’hôtelier et, pour certains, par les gendarmes. Il y a aussi les particuliers, « aficionado » des bourses qui pour certains sont venus de très loin pour rien.
Nous sommes les premiers à dénoncer les préfectures qui font du zèle et qui interdisent des bourses, mais c’est un peu le monde à l’envers quand le problème vient du manque de communication des uns et des autres
Les années précédentes, le Midi Libre faisait de beaux articles sur l’évènement.